samedi 1 avril 2017

12 ème atelier Restauration herbier de Corbière à Cherbourg, 1er avril 2017



12ème atelier de restauration de l’herbier de Corbière au Muséum d’Histoire Naturelle de Cherbourg
Samedi 1 avril 2017

A la gare de « L'antique Coriallo des Unelles »
De notre sympathique association sont présents cette fois-ci : Karin, Lucien, Françoise, Muriel, Hélène, Isabelle, Dominique (D), Joëlle, Catherine, Agnès, Mélusine, Gabrielle, et heureuse surprise : Jacques
Thérèse et Marie-Claude ont bien voulues renforcer les rangs de notre équipe, réduite (à remarquer)  pour une fois
Thérèse et Catherine sont venues avec Gabrielle passer la journée du vendredi à aider Francis à classer des chemises de Genres et à en préparer pour la suite. Deux restauratrices de plus. Toutes les deux ont passé deux jours à travailler.
Francis, bien sur, et Bernadette seront là pour nous accueillir. Patrick de la Société des Sciences de Cherbourg viendra nous saluer aussi amicalement.


Les azalées du parc sont magnifiques en ce moment, et ces tulipes redevenues presque sauvages, un tableau de maître.
Donc 15 « petites mains » vont se mettre à la tâche rapidement mais non sans avoir pris un petit café de bienvenue offert toujours gentiment par Francis ainsi que des bons petits gâteaux financiers de Sortosville en Beaumont et des tablettes de chocolat de luxe.

C’est parti pour une bonne journée de « dur » labeur.
Aujourd’hui, le programme est de continuer et finir si possible la très grande famille des graminées (poacées).
Quelques exemples : Poa alpina 1901, Poa bulbosa 1890,  Elymus canadensis 1884, Eragrostis vahlii 1888, Eragrostis polytricha 1898, Eragrostis pectinacea 1907, Eragrostis capillaris (1884) Phragmites gigantea 1887, Phragmites communis 1884, Ampelodesmos tenax 1892,  Calamagrostis lapponica 1882, etc.

Monsieur et madame Liais nous surveillent du 1er étage !  
Francis et son poisson. Gabrielle vient de lui coller un poisson dans le dos, il le gardera jusqu'au soir!
Cette session, tout en étant comme d’habitude très appliquée, a été sous le signe de la très bonne humeur, le poisson d’avril y étant peut-être pour quelque chose. De bons calembours comme « Vous connaissez la blague du petit déjeuner ? - Non - Pas de bol' » ou « C'est deux vaches qui se font tirer le portrait chez le photographe... - Attention mesdames: ne bousons plus. » Enfin Gabrielle nous raconte ses souvenirs scolaires avec une histoire de fille qui crache des perles ou des serpents, une fée apparait, tout cela finit dans l’alcool, histoire à dormir debout et à n’y rien comprendre ! Merci Gab.

Pas facile à restaurer, ces plantes, n’est-ce pas ? Mais ne nous inquiétons pas, elles seront choyées comme toutes les autres.
Francis nous montre certaines planches qui ont fait l’objet d’études rectificatives pour leurs déterminations exactes, il nous présentera aussi les planches restaurées des Rubus faites par un autre prestataire de service, plus difficiles à faire.
Rubus macrophyllus Schleswig – Lycksborg 23/07/1893  (La génétique des Rubus est extrêmement complexe)
Dans l’après-midi Francis nous indique comment faire rapidement un bon herbier qui sèche parfaitement avec l’utilisation de carton format 32 x 48 de préférence à doubles cannelures et d’une chemise à sangle. C’est bien noté.
Le déjeuner est pris au « Commerce » restaurant pas mauvais du tout, les Curieux choisiront une grande variété de plats et de desserts.
Sans vouloir vexer les « travailleurs syndiqués », moi je trouve qu’étudier la carte du « Commerce » pour une bonne restauration de midi semble être ici une affaire encore plus sérieuse que la restauration de l’herbier, pour les membres de notre belle association !
Vers 17 h 30, repli stratégique pour pouvoir prendre le train, on se demande si certaines personnes n’en profitent pas alors pour passer discrètement par le café « Pompom »…
Malgré un nombre un peu réduit de restaurateurs, l’association a réussi encore une belle performance : environ 550 plantes traitées. Selon un calcul  empirique, le total général depuis notre première intervention serait de 7400 pièces restaurées.
 

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