dimanche 8 décembre 2013

Com' Nat de fin d'année : Atelier de vannerie. 7 et 8-12-2013

Samedi 7 et dimanche 8 décembre 2013
Stage vannerie et bilan de l'année

Atelier organisé par Martine Savary et animé par Jean-Marc Lefèvre 
(avec la participation de Nadia Lefèvre, William Arial et Lili Robert). Réalisations simples.

Prospections naturalistes diverses possibles dans les marais

Réunion bilan et programmation 2014 le dimanche matin. 

Hébergement au gîte de Tribehou
Réservé aux adhérents

Notre résidence: Gites de la Terrette, Claudine Regnault 601 la cour 50620 Tribehou
Ont participé à la dernière « Com’nat » de l’année 2013 :
Agnès, Camille, Céline, Claire (C), Claire (M), Dominique (D), Dominique (T), Florence,  Françoise,  Jean-Marc,  Juliette,  Lili,  Loïc,  Lucie,  Maria,  Marie-Charlotte,  Marlène,  Maurice,  Mélusine,  Michel, Mickaël,  Muriel,  Nadia,  Nicole,  Ninie,  Rémy,  Sébastien,  Véronique,  William,  Yann et le toutou de Dodo : Una. Soit un beau succès de 30 personnes.
A peine arrivés, un petit caoua rapidement avalé, notre sympathique et compétent animateur, Jean-Marc, nous explique tout sur l’art de la vannerie : l’outillage spécifique, les réalisations simples et les ouvrages conseillés (La vannerie sauvage Bernard Bertrand aux éditions de Terran, L’osier en plein air Marianne Mortensen, Acte Sud). Dans la salle de travail il fait très bon, contrairement au dehors où on se pèle le jonc.
Selon les conseils de l’animateur, de nombreuses récoltes sauvages ont été effectuées par les adhérents (Fusains, Joncs, Noisetiers, Cornouillers, Clématites, Ronces, Pervenches et Glycines) et Jean-Marc s’est chargé de nous approvisionner avec la principale ressource pour travailler : De bons scions de saules non pelés trempés plus de 15 jours auparavant.
C’est rapidement parti, les participants choisissent de construire en général des mangeoires à oiseaux, puis des objets de décoration comme des fleurs, Jean-Marc est partout à la fois pour guider et rectifier si nécessaire :
A l’intérieur,
A l’extérieur…On croirait qu’il se dédouble.
Et les premières réalisations prennent tournure en saule et en pervenche par exemple, il faut parfois plus de deux mains pour tenir les futurs objets et c’est avec plaisir qu’une collaboration se met en place naturellement. Pour la fabrication d’une mangeoire à oiseaux 12 brins d’osiers sont nécessaires, plus un pour les lier avec un beau nœud japonais. La pervenche s’avère aussi étonnement souple et solide pour consolider l’objet et marie artistiquement les couleurs brunes et vertes.
Déjà de belles réalisations plus sophistiquées se font jour, à la bonne surprise des intéressés.
 
Enfin la matinée passe vite et il est déjà (ou seulement pour les estomacs impatients) l’heure de se restaurer. Le nombre de convives est impressionnant (plus de 20) et il faut s’armer d’imagination pour installer tout le monde dans la salle à manger. Cédric Klapisch aurait pu tourner son film chez les Curieux de Nature, c’est tout à fait l’auberge espagnole surtout pour la joyeuse ambiance de ce repas de mi-journée.
Les préparations de chacun ayant réjoui les papilles gustatives de tous, reprise, sans plus tarder de l’activité osier : Osons l’osier !
Françoise prépare en un premier temps une fameuse mangeoire à « cuicuis » et puis, créative,  une sculpture mi-figurative, mi-abstraite qui laisse perplexe l’assemblée présente  et s’avèrera être un hochet à pomme, objet non identifié unique jusque là sur terre.
Muriel qui n’est pas panier percé et, se distinguant en ne faisant pas partie du panier de crabe présent (excusez-moi, c’est pour le calembour), se met dans son coin coin, donc fait coucouche panier (papatenron). Faut pas nier qu’elle entreprend là un travail long et fastidieux. Ce ne sera que le lendemain que la restauration du panier (à salade) sera achevée, selon Florent (Pagny) et qu’elle pourra enfin mettre la main au panier, comme elle veut, bien sûr.
Tout est possible avec l'osier, il suffit d'un peu d'imagination: des fleurs décoratives, des étoiles, dessous de table, petite structures pour plantes grimpantes, des idées cadeaux pour les petits et les grands, etc.
Donc plein d’idées originales à l’aide des bons outils de Jean-Marc comme ce beau fendoir :
 
Et cet objet très ancien: L'indispensable équarrissoir à main


Un petit groupe de Curieux décidant de se dégourdir les papattes vont faire un tour jusqu’au village de Tribehou, où, ils découvrent une gigantesque gabare trouvée envasée dans les marais et sauvegardée intelligemment sous un abri.
 


Le soir venu, après un délicieux repas et ses soupes « maison » bien venues, inévitablement, les « fanatiques » lépidoptéristes allument une lampe improvisée devant le paysage infini des marais de Carentan en espérant malgré la fin de la saison trouver un ou deux petit hétérocères encore vivants.
 

Au p’tit poil : trois belles espèces : Operophtera brumata, Poecilocampa populi et Agrochola lota

Enfin, séance vidéo en musique pour les gens « normaux » non encore atteints de lépidoptéromanie
Au programme : Les superbes photos nature de Rémy revenu du Queyras, le projet « Naturalia » de Loïc (Création de banque de données des entomologistes en Basse Normandie) et les photos de Céline (pièges à micromammifères et oiseaux et paysage des marais), suivis de chaleureux applaudissements.
Le lendemain après une bonne nuit réparatrice et un petit déjeuner reconstituant, réunion pour le programme de l’association en 2014 : Mélusine, c’est de l’autre côté que ça se passe !
Le bilan de l'année 2013 a été fait et un programme a été dressé pour 2014. Il sera affiné lors de notre prochain CA de début janvier et dévoilé lors de l'AG du 2 février.

Suivi du dernier casse-croute toujours aussi bon avec une énorme tablée de 30 convives. C’est peut-être la première fois que notre association organise un tel repas, où la taille des plats servis semblent ne pas correspondre au nombre d’invités mais les préparations seront si nombreuses (merci à tous les cuisiniers) qu’elles suffiront largement pour rassasier l’assemblée. Il restera même de la Tartopum.
Fin finale des réjouissances et exposition d’une sélection des plus beaux chefs-d’œuvre présentés par Marlène.
Un grand merci à l’organisatrice et aux animateurs pour leur prestation impeccable et surtout leur gentillesse et leur patience à vouloir inculquer quelques notions, et même plus, de vannerie à des gens qui ne pensent qu’à leurs bébêtes !
Sur ce, je suis vanné et au nom de l'association je souhaite aux lecteurs un bon vent, bonnes fêtes et à l’année prochaine.
 

samedi 16 novembre 2013

Découverte des oiseaux de la Réserve naturelle nationale du domaine de Beauguillot (Sainte-Marie-du-Mont, 50) 16-11-2013

 Samedi 16 novembre 2013
Découverte des oiseaux de la Réserve naturelle nationale du domaine de Beauguillot (Sainte-Marie-du-Mont, 50)


Property of the Conservatoire du Littoral, the Beauguillot National Natural reserve, created in 1980, extends to nearly 500 hectares. It is composed with a maritime part and a terrestrial part composed by wet hay meadows, pastures, ponds and ditches where are a great part of the natural richness of the site is harboured.
The natural reserve harbor animals, plants, natural habitats, of particular value (protected and endangered species, ecological or biogeographical interest). The main aim of the management plan is to protect waterbirds on this important stop-over site or during their wintering, to protect the common seals colony and to maintain the natural habitats. (1)


 
Revoilà une bonne équipe de Curieux de Nature, dans un petit samedi matin très légèrement frais et brumeux mais promettant ciel bleu et soleil exceptionnellement, en cette période automnale pluvieuse et venteuse. A l’appel, sont bien présents : Michel, Françoise, Lili, Mickaël, Muriel, Céline, Jacques, Rémy, Marine, Agnès, Isabelle, Hugues et Dominique (D) soient 13 « Furieux de Pâture » (Copyright Rémy) bien couverts, avec un peu de bon matériel d’optique.
Et c’est parti pour découvrir la faune avicole de la « Réserve » en empruntant les abris genre gabions-observatoires (faits en traverses de chemin de fer) prévus à cet effet.
(1)Le blog « Gogol » des Curieux de Nature voyant tant de visiteurs sur son compteur, se doit de traduire d’importants passages de ses comptes-rendus en anglais pour satisfaire ses plus fervents admirateurs internationaux.

1ère planque et sa vue extérieure ci-dessous :

L’intérêt de la Reserve Naturelle pour les oiseaux :
La Mer de la Manche forme un verrou barré par la presqu’ile du Cotentin, sur une importante voie migratoire qui relie la Mer du Nord à la façade atlantique. Les oiseaux qui empruntent cette voie, survolent ou contourne obligatoirement la Baie des Veys et les Marais du Cotentin et du Bessin. Les oiseaux en migration ont besoin de zone de repos où ils peuvent faire escale pour des séjours plus ou moins longs. Cette tranquillité est assurée entre autre par la Réserve Naturelle. La Baie des Veys, la Réserve Naturelle et les Marais du Cotentin et du Bessin représentent près de 2 000 hectares de vasières et 25 000 hectares de prairies humides où les oiseaux migrateurs peuvent s’alimenter lors des escales ou pendant l’hivernage. La Baie des Veys et la Réserve Naturelle de Beauguillot en situation littorale, bénéficient de températures hivernales plus clémentes. C’est également un refuge climatique pour les oiseaux chassés de contrées plus nordiques lors des vagues de froid.
 


2ème planque aussi fraiche que la 1ère et son panorama :

Avec un matériel sophistiqué vous auriez pu voir ou entendre :
Oie cendrée, vanneau huppé, busard des roseaux, aigrette garzette, rouge-gorge, sarcelle d’hiver, gallinule poule d’eau, canard col vert, foulque macroule, héron cendré, courlis cendré, canard souchet, grèbe castagneux, alouette des champs, canard pilet, galinette cendrée, râle d’eau, canard siffleur, grand cormoran, corneille noire, barge à queue noire, buse variable, bouscarle de cetti, huîtrier pie, accenteur mouchet, bruant des roseaux, faucon pèlerin, bernache nonnette, bécasseau variable, pouillot véloce, pipit farlouse, martin pêcheur, rouge-gorge familier, pie bavarde, mouette rieuse, goéland argenté soient 36 espèces de « piafs ». (1)
(1)    Trouver l’intrus (C’est facile !)
 

Gallinule poule d’eau Photo Françoise




Notes diverses de notre animateur Mickaël compétent :
Les sarcelles d’hiver sont particulièrement nombreuses en ce début de saison (Décompte récent : Environ 2500 sarcelles). Au cours de l’année, le mâle, en muant, change de couleur pour adopter un plumage dit « d’éclipse ». Il ressemble alors à la femelle (Y’a d’quoi s’tromper, selon Mike à elle !).
Parmi les nombreuses plumes qui composent les ailes des canards (les rémiges, les scapulaires, les tectrices…), une zone particulière est appelée le miroir. Cette barre iridescente (tous au dico!) bien visible en vol permet d’identifier le canard à coup sûr. Un excellent repère pour les congénères lors des migrations…
La plupart des canards se reposent le jour sur des sites comme la réserve naturelle (les remises diurnes) et se nourrissent la nuit en gagnant les zones d’alimentation. Le trajet entre les deux se nomme la passée. (D’où la chasse à la passée, Hou, les vilains chasseurs!)
Le comptage des oiseaux a lieu tous les 10 jours, avec une longue-vue, et par paquets de 10 pour gagner du temps. Il s’agit de terminer les comptes avant qu’un busard ne fasse tout envoler !

Les bernaches nonnettes ont élu domicile assez récemment dans la Réserve. Elles s’y plaisent bien et on en compte maintenant environ 500 par an.

L’association : En chemin, elle rencontre, Lahirette, lahirette, en chemin elle rencontre un’ belle chenille sur un jonc : La chenille de la buveuse, Lahirette, lahirette, la chenille de la buveuse, Euth(e)rix potatoria (Chantez, SVP)
 


Au bout du chemin, une digue, avec vue sur l’estran et les limicoles qui profitent de la marée descendante pour s’alimenter. Etant donné l’heure, les joyeux participants se tâtent pour, soit rentrer casser la croûte, soit aller voir de plus près les fameuses bernaches nonnettes à partir d’un petit sentier côtier. Devinez quel sera leur choix ?
Et bien non, les mauvaises langues ont perdu, pour démentir leur mauvaise réputation de gourmandise, les Furieux de Pâture ©choisissent, fait remarquable, la 2ème solution !

Et ce fut le choix du roi, parce que notre belle association a bien vu les bernaches et en prime un très beau martin pêcheur, plutôt, une « martine » pêcheuse selon Rémy, spécialiste ornithologue distingué.
 


Avant de déjeuner, 2 autres rencontres de bébêtes : Une petite coccinelle dans les ajoncs et de nombreuses libellules (sympetrum SP) se chauffant au soleil sur les poteaux de clôture.


Estomacs vides et ventres creux, c’est dans une salle les locaux de la Réserve Naturelle que se passe agréablement le miam-miam. La température un peu fraîche du début des libations fera rapidement place à une joyeuse et chaude ambiance de camaraderie, avec l’aide d’un peu de cidre bouché et d’un coup de vin blanc moelleux. Quelques histoires drôles égaient encore plus ce bon moment de détente.

Pas trop le temps de rigoler, au turf, et c’est Mickaël et Lili qui nous montrent, par une belle carte en relief, le programme de l’après midi : Pour avoir une de chance de voir des phoques, le mieux serait d’aller à la Pointe de Brévands. Chose dite, chose faite, tout le monde en voiture et en avant pour la Pointe.

Là, une petite dernière espèce (Avicole n’est-ce pas ?) est identifiée par les spécialistes : la bernache cravant. Mais rogntudju,  où qui sont les p’tits fofocs ? Crévindiou, on va aller voir de plus près !
Et maintenant voici, pom-pom-pom :
Les aventures héroïques des Curieux à travers les sables mouvants


Le départ : rien à dire sinon admirer la belle spartine (de Townsend) qui donne une petite touche de verdure sur le tableau.

Et puis ça va se corser, attention :

On n’est pas dans la mielle ! Les images parlent d’elles-mêmes ! Ca slurpe, ça colle, ça splatch, c’est la caca, c’est la caca, c’est la catastrophe !
 


C’est donc un exploit si tous les membres des Curieux parviennent  sains et saufs au but, c.à.d. assez proche d’un groupe de veaux marins pour pouvoir les lorgner nettement à la longue-vue. Fallait nous le dire, Mickaël, on aurait pris des échasses, ou des skis…


M’enfin, merci quand même, parce qu’on a bien admiré les grosses bêtes (environ 20 individus), ce qui n’est pas donné à tout le monde.
Phoques-veaux-marins en position « banane » Photo Wikipédia

Note de notre sympathique animateur :
Les phoques-veaux-marins se reposent sur les bancs de sable à marée descendante, au soleil, pour se réchauffer. Ils utilisent ces reposoirs pour d’autres raisons comme mettre bas, allaiter les jeunes et assurer une mue, c.à.d. changer de pelage, de bonne qualité. Quand la mer monte, ils plongent pour se nourrir de poissons, crustacés et de céphalopodes. Leurs poissons préférés sont les mulets ou les poissons plats comme la plie. Ils peuvent pour ce faire parcourir de grandes distances comme aller jusqu’à Saint-Vaast ou à Tatihou et même plus loin. On compte dans la baie des Veys une vingtaine de naissances par an. Les adultes pèsent entre 60 et 120 kg pour 1.20 à 1.80 mètre. Il leur faut 3 à 6 ans pour atteindre la maturité sexuelle. La période de reproduction à lieu entre la mi-juin et le mois de septembre et apparemment tout le monde s’entend très bien à ce moment là. L’accouplement a lieu sous l’eau. La gestation dure 7 mois environ.



Au retour, rebelote, partie de glissades assurée, avec en prime bain de boue thérapeutique gratuit.


Pour preuve, certains de nos prédécesseurs y ont laissé des plumes (peut-être des ornithologues). La rumeur dit qu’il y aurait même des disparus (De Saint-Agil bien sûr). On soupçonne aussi fortement les chasseurs…
Enfin tout est bien qui finit bien, personne ne manque à l’appel et comme d’habitude, une petite boisson chaude et quelques gâteries réchauffent nos pieds, nos mains et nos cœurs.
 


 
 




 
 


 

samedi 26 octobre 2013

Restauration (n° 5) de l’herbier de Corbière au Muséum de Cherbourg. 26-10-2013



5ème participation de notre association à la remise en état de l’herbier de Corbière au Muséum de Cherbourg (Parc Emmanuel Liais)
Le samedi 26 octobre 2013.

Récapitulation des rencontres depuis le samedi 23 avril 2011 (Visite des lieux) :

Samedi 3 décembre 2011

Samedi 3 mars 2012

Samedi 1er décembre 2012

Samedi 23 mars 2013

A consulter notre site « lescurieuxdenature.blogspot.com/ »
 

Les Curieux de Nature en route pour la plus grande ville de la Manche, toujours par le moyen de transport le plus adapté pour une seule journée : La carte Visi’Ter.

Gare de Cherbourg : Terminus, tout le monde descend. Mélusine, notre « Coriovallensisoise », au centre de la photo accueille Françoise et Muriel, de Saint Pierre du Fresne, Dominique (T) d’Agneaux, Jacques de Bayeux, Claire et Loïc de Couvains, Véronique de Subles, et Karin et Lucien de Caen. Photo Dominique (D) de Saint-Lô. 11 Curieux de Nature sont venus continuer l’œuvre de remise en état  des herbiers du Muséum Parc Emmanuel Liais.
Après une petite marche matinale par un très beau ciel dégagé, les « héros d’un jour » sont encore chaleureusement reçus par Bernadette et Francis. Bientôt rejoints par d’éminents membres de la Société des Sciences en les personnes de Rémy, Président et Philippe, Trésorier. Dans l’après-midi, ils auront même l’honneur de la visite de Jacques, Directeur, et son épouse.

Ultime charmante attention, un petit café et des viennoiseries, sont préparés par Bernadette.
Rapidement l’équipe reprend sa tâche délaissée depuis mars ; Karin et Lucien, sans expérience, suivent étonnamment et allègrement le rythme soutenu des vieux restaurateurs.
Francis, pour cette séance, nous a préparé quelques chemises de Brassicacées et plus de 500 feuilles de canson étiquetées « Herbarium Coriovallensis », des protections en papier calque et tout le petit matériel habituel.
 
Voici, pour exemple, quelques noms des « trésors » de ce bel herbier notés au hasard au cours de notre travail de ce matin :
Iberis panduriformis
Iberis intermedia
Iberis pinnata
Iberis linifolia
Iberis sempervirens
Thlaspi erraticum
Thlaspi rotundifolium
Thlaspi perfoliatum
Thlaspi virens

L’heure de se restaurer arrive rapidement, le choix de l’établissement est le même que la dernière fois c'est-à-dire Théo Grill, rue Victor Grignard, qui avait donné toute satisfaction.

Spécialités de grillades cuites au feu de bois sur commande, servies avec des frites « maison » à volonté et de la salade, voici ce qui réjouit particulièrement l’association gourmande des « Curieux » qui remercie grandement la Société des Sciences pour leur invitation.
Afin de ne pas démentir la réputation d’entomologiste de l’association, tout le monde sur le chemin du retour cherche quelques insectes à photographier, rien à des mettre sous la dent en ville, et heureusement aux abords du Parc, enfin, faute de grives on mange des merles, une coccinelle asiatique se repose sur un profilé thermolaqué.
 


Le beau temps serait propice à se reposer sur un banc, au soleil, mais comme il faut rentrer, deux Curieux « irréductibles » craquent et tournent un peu dans les allées du Parc.
Ils remarquent quelques champignons :

Suillus bovinus dit bolet des bouviers

Russula delica à l’odeur de poisson.
 

Puis reprise studieuse qui ne sera interrompue que par un petit café bien venu vers 4 heures.

De nouveau de jolis noms d’espèces, précieusement conservées maintenant, enchantent le regard attentionné des compagnons du devoir comme :
Alyssum spinosum
Erophila occidentalis
Berteroa incana


Lunaria biennis Argentan Juin 1876 dans un état de conservation remarquable
Lunaria rediviva
Draba muralis
Berteroa incana
Matthiola sinuata
Matthiola tristis
Thlaspi mureti
Kernera auriculata


Voici maintenant un rajout à ce petit compte-rendu d’un des membres sympathiques et très actifs de notre association, si bien tourné que je copie littéralement :

Salut les Curieux,
Très sympa ce nouveau compte-rendu maître 2than ! Je ne vois rien à redire. En revanche tu pourrais préciser que : « Alors qu’elle restaurait un échantillon, Mélusine a surpris une toute petite araignée traversant sa planche d’herbier. Sa marche lente était ponctuée de pointes d’accélération fugaces. Intriguée, Mélusine en a fait part à Loïc, qui s’en est emparé ! Sous la loupe, une organisation oculaire caractéristique et 5 paires d’épines sur les pattes antérieures ont permis d’identifier une larve d’Oonops domesticus de Dalmas, 1916. MJ Roberts (1995) dit que « cette espèce vit dans les maisons et les immeubles. Elle peut être trouvée lorsque l’on déménage, ou lorsqu’on rénove une toiture ; autrement sa présence est détectée en se levant entre 3 et 4 heures du matin, en examinant attentivement les murs et les caves… ». Il existe très peu de données pour cette espèce en BN : Bravo à Mélusine pour sa perspicacité !! À quand une restauration de l’herbier de Corbières en nocturne ? »
Amitiés,

Loïc

Oonops domesticus






Au passage voici un petit guide du parfait herboriste conseillé par notre ami Francis, ouvrage de Duval Clotaire, très ancien, à rechercher que la Société de Sciences possède en sa très belle bibliothèque.

L’association remercie Monsieur le Directeur de la Société pour le don du fascicule Tome LXVIII 2010 – 2012 des Mémoires de la Société Nationale des Sciences Naturelles et Mathématiques de Cherbourg que chacun, après lecture, gardera précieusement dans sa bibliothèque.

Les Curieux posent enfin derrière le beau résultat de la journée.
Puis, après les cordiales salutations ils démarrent « sur les chapeaux de roues » pour attraper leur train, un petit incident de grille de l’entrée principale du Parc E. Liais fermée les ayant légèrement retardés!